Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Où l'on parle de littérature et de cinéma en toute convivialité...

Waterworld - DVD

Waterworld (1995, 2h16), film américain de Kevin Reynolds avec Kevin Costner, Jeanne Tripplehorn, Dennis Hopper…

 

Voilà un film qui n’a pas pris une ride. Dans la veine post apocalyptique, Waterworld propose la Salle 101vision d’un futur où les océans ont recouvert la terre ferme, où les quelques hommes survivants (sur)vivent dans des villes de fortunes, où d’autres qui ont préservé le pétrole sèment la terreur, où le mythe de Dryland les fait espérer, où un homme marqué par ce nouvel environnement entend bien survivre malgré tout.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le tableau des personnages mis en scène est des plus riches. Bien plus que le paysage en tout cas. Mariner vogue sur son catamaran suréquipé, profitant de ses ouïes pour pêcher. Débarqué sur un « atoll », il troque de la terre contre un peu d’argent. Et autant dire que la terre vaut chère sur Waterworld. Malheureusement, ou heureusement c’est selon, il rencontre Enola. Une petite fille tatouée dont ce dessin au creux de ses omoplates est supposé guider vers cette fameuse terre promise. Menés par Deacon, les pirates convoitent la fillette et attaquent l’atoll. Helen, la mère adoptive d’Enola, la petite et Mariner réussissent à s’échapper et cohabitent tant bien que mal sur le bateau du mutant. Destination Dryland…si elle existe. De toute façon, Deacon est coriace et revient à la charge. Le paradis sur mer attendra… 

Le scénario est relativement simple. Entre quête initiatique et course poursuite, on ne s’ennuie pas. Et pourtant, une bonne partie du film se déroule sur l’espace restreint du bateau, entre trois personnages. Le temps pour Mariner de se faire à l’idée de la compagnie d’autrui. Le temps de créer des liens plus forts qu’il n’y parait. Le temps de s’attirer quelques ennuis aussi. Waterworld réussit ce pari : allier de l’action, avec des situations scénaristiques intéressantes et un message plus philosophico-écologique. Sans compter le jeu des acteurs qui collent parfaitement à leurs personnages.

Alors, personnellement, je regrette un peu de ne pas en savoir plus sur ce qui a déclenché la catastrophe, ni sur ces villes englouties. Mais le fait d’être plongé directement dans l’histoire est aussi sympa. En revanche, je trouve la fin un peu rapide et illustrant mal le caractère éprouvant du final. Mais je chipote.

 

Note :

 

Les Murmures.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Bof, cherche pas trop :D
Répondre
L
Faut pas être frileux comme ça. Vous imaginez le sens qu'aurait eu l'expression "ce n'est pas la mer à boire" ? Par contre , l'histoire de l'inversion des pôles est restée un mystère pour moi.
Répondre
A
Contrairement à Jeanne Triplehorn, c'est ça ?<br /> A.C.
Répondre
G
Moi j'ai trouvé qu'il ne se mouillait pas assez dans ce film :D
Répondre
A
Comment ça, irréaliste, Waterworld ? Tu veux dire que Costner cachetonnait pour ce film, ou qu'il jouait mal, et que ça se voyait un peu trop ?<br /> A.C.
Répondre