The Lost Boys (1987, 1h38), film américain de Joel Schumacher, avec Kiefer Sutherland, Jason Patric, Corey Haim…
The Lost Boys, réalisé par le même homme qui a fait Batman forever et Batman et Robin, est un film de vampires. Oui, mais pas n’importe lequel. Un film ouvertement adolescent, qui doit se regarder en faisant ressurgir nos 16 ans. Parce qu’il faut bien l’avouer, il ne casse pas deux canines à une chauve-souris. Et pourtant, ce n’est pas un nanar à proprement parler. Le film a des arguments à faire valoir pour peu qu’on le prenne par le bon bout.
D’entrée, Joel Schumacher tente de nous amadouer grâce à une reprise de People are strange par le groupe new wave Echo & The bunnymen (qui ne s’en sortent pas si mal tout comme le reste de la bande originale pour peu qu’on soit sensible à ce genre de musique). L’antre des vampires continue dans le clin d’œil et nous propose l’un des plus célèbres portrait de Jimmy. Les fans apprécieront. Pour couronner le tout, les brushings, perfectos, piercings et motos nous transportent directement dans ce que les 80’s ont produit de plus…bref vous voyez.
Quand pour séduire une jolie jeune fille, Michael le grand frère décide de jouer au dur et au justicier servant, il ne sait pas dans quelle galère il entre. Aux prises avec des vampires et tiraillé entre son désir d’en connaitre plus et les mises en garde de son petit frère Sam (qui jouera plus tard dans la célèbre série Le loup garou du campus), Michael ne sait plus sur quel pied danser. Jusqu’au jour où le chef des buveurs de sang incarné par Kiefer Sutherland lui révèle son plus beau profil. Une course poursuite s’enchaine pour la survie de tous. Assisté par deux jeunes frères, chasseurs de vampires la nuit et vendeurs de comics le jour, Sam prend les choses en main.
Alors bien sûr on devine la fin très vite. La seule surprise repose sur l’ingéniosité des stratagèmes pour venir à bout des vampires. Mais est ce bien l’objet ? The Lost Boys se regarde sans réfléchir, pour le plaisir de rire des scènes too much trop surjouées, trop revues, trop…adolescentes. Il y a des films comme ça, sans être un doigt d’honneur au public (des fois, on se demande comment ils osent proposer ça), annoncent ouvertement la couleur. C’est un film fun, et c’est tout. Ce n’est pas Le bal des vampires, mais on se marre quand même.
note :
Les Murmures.