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Starship Troopers (1997, 2h15), film américain réalisé par Paul Verhoeven, avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards…
Attention ! Voici ma 50ème apparition en tant que rédacteur sur ce blog !
Dans la série « je retombe en adolescence et me refais les DVD de mon adolescence », je vous présente Starship Troopers. J’avoue que les commentaires de World Invasion n’y sont pas étrangers. Nous sommes là sur un terrain similaire, même si celui-ci me séduit plus.
En passant, lorsque j’ai jeté un œil au casting comme je le fais chaque fois que je veux rire un peu, je me suis rendu compte que parmi les premiers rôles, deux d’entre eux apparaissent sur ce blog. Casper (le gentil fantôme ?) tient un rôle dans Sleepy Hollow tandis que Dina Meyer joue dans Cœur de dragon.
L’idée de départ est plutôt sympa dans Starship Troopers. Comme souvent, nous assistons d’abord au moment tragique, la déculottée encaissée par les soldats, avant de remonter dans le temps. Tout juste sortis de l’école militaire, une joyeuse troupe décide de s’engager dans les forces armées pour en découdre, et accessoirement pour pouvoir profiter des quelques privilèges que cette société martiale et un tantinet colonisatrice propose en contre-partie. Tout se passe pour le mieux. Ça s’entraine, ça flirte, les amitiés viriles se créent. Sauf qu’un jour, ça bascule. Après un accident survenu lors d’un entrainement à balles réelles et alors que Johnny Rico désire mettre un terme à sa carrière, la ville de ses parents est rasée. Plus rien ne le rattache à la Terre. Il peut occire de l’arachnide en toute quiétude. D’abord sûr de leurs forces, l’armée terrienne déchante vite. Ces extra-terrestres sont aussi doués d’intelligence tactique et militaire et ne s’en laisse pas compter. Finalement, ils font plus office de chair à canon sacrifiée qu’autre chose. En bon film d’action de base, après péripéties et dangers, les héros s’en sortiront vivants bien que transformés.
Certes, ça ne casse pas trois pattes à une araignée. D’un autre côté, un élément récurrent pendant le film lui donne une autre dimension à mes yeux. Une vraie idée, originale dans un film de ce genre mais qui lui donne une portée cynique et intéressante. En effet, du début à la fin, le film est coupé par des séquences de propagandes diffusées par les autorités militaro-politiques. Pendant que les soldats créent leur propre organisation, pour survivre plus ou moins entier à cette pagaille, les annonces haranguent, glorifient l’armée et le bien fondée de la démarche (et donc de la mort de ces soldats). Malheureusement, ce genre de manœuvre n’est pas si éloignée de la réalité, toute proportion gardée.
Cependant, le film reste facile. C’est bourré de testostérone, de clichés SF. Sans compter le jeu des acteurs assez aléatoire. Mais quand même, finalement je le trouve plus intéressant qu’un certain film très commenté sur ce blog…
note :
note corrigée :
Les Murmures.