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I am number four (2011, 1h39), film américain de D.J. Caruso, avec Alex Pettyfer, Diana Agron...
Moi qui pensais passer une soirée tranquille à regarder un film pop-corn sans prétention, avec ma fille et son grand-père, j'en ai été pour mes frais. Déjà, ce film n'était pas du tout adapté aux enfants, beaucoup trop violent (et ce, malgré l'avertissement "tous publics" au dos de la jaquette). En plus, c'est un film qui véhicule une idéologie des plus nauséabondes. On passera rapidement sur le fait que le héros ne soit pas venu se réfugier sur notre planète n'importe où. Comme dans beaucoup de films américains, l'action se déroule aux U.S.A., simplifiant ainsi le scénario, et permettant de mettre une grosse partie du budget sur les effets visuels et pyrotechniques. Non, ce qui m'a le plus donné envie de vomir en voyant ce long-métrage, c'est le fait que tous les numéros (même si, en tout, on n'en voit que trois) sont jeunes (comme il s'agit d'un film destiné aux ados, on va dire que c'est optimiser l'effet d'identification ), beaux (oui, bon, pourquoi pas ?), mais surtout blancs, et blonds aux yeux clairs. Alors, loin de moi l'idée de traiter ce film de nazi (je laisse ce genre de qualificatif à d'autres (suivez mon regard)), mais je me rends compte tout de même que, grâce à ce film, l'idéologie WASP (si ça existe) a traversé l'univers. Le message véhiculé par ce film est gerbant, et atteint son apothéose avec la destruction de l'école. Si je ne suis pas très clair, c'est à dessein. Je n'ai vraiment pas envie de m'apesantir sur un film qui ne le mérite absolument pas.
Film creux dénué d'humour et de scénario, mais pas exempt de quelques scènes spectaculaires, il est à classer au rayon "dispensables".
En son temps, Salvek nous avait parlé du roman qui a servi de support à cette adaptation, et déjà il n'en disait pas que du bien. Je ne suis pas sûr que ce film me donne envie de me plonger dans les quelques 448 pages du roman.
note :
A.C. de Haenne