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Point de divergence : Dans cette uchronie, l'Angleterre ne semble pas avoir gagné la guerre. On apprend qu'en 1946, les Allemands ont pris le pouvoir, et le Royaume-Uni a été intégré au IIIème Reich.
Contrairement à ma chronique précédente, où l'on avait une nouvelle assez légère, le récit de Hilary Bailey (qui n'est autre que l'ex-femme de Mickaël Moorcock, avec qui elle a eu trois enfants) nous narre une histoire très noire où l'Angleterre, censée être sortie de la guerre, ne lutte plus contre un ennemi extérieur, mais contre celui de l'intérieur. La Résistance semble avoir été exterminée... Cependant, on peut encore se faire emprisonner si l'on se ravitaille au marché noir, et bien pire encore si on fait du trafic. Le ciel gronde en permanence (ou presque) des engins de guerre en manoeuvres : hélicoptères, avion, etc. Bref, vous l'aurez compris, une ambiance très très sombre nimbe cette nouvelle où l'on finira, au travers des yeux du narrateur, par faire la rencontre du Fürher. Bien sûr, Adolf Hitler n'est pas mort, il ne s'est pas suicidé dans son bunker. Mais il n'est plus que l'ombre de lui-même, vieillard sénile et colérique, atteint d'une maladie incurable.
Voilà, je tenais à vous présenter cette nouvelle parce que pour ce challenge, je veux alterner les uchronies que j'appelle "avec nazis", comme celle-ci, avec celles dont le point de divergence ne se situe pas durant la seconde guerre mondiale.
Et autant la nouvelle d'Ugo Bellagamba se trouve toujours disponible sur le site du Bélial', autant celle-ci risque d'être beaucoup plus dure à trouver. En effet, je l'avais découverte par hasard dans l'un des rayonnages de la bibliothèque municipale de ma ville, dans une vieille revue qui s'appellait Science & Fiction, et qui est aujourd'hui disparue.
note :
A.C. de Haenne