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Où l'on parle de littérature et de cinéma en toute convivialité...

L’orphelin de Perdide, de Stefan Wul

Adapté par René Laloux (voir Les Maître du temps), L’orphelin de Perdide est un cours L’orphelin de Perdide, de Stefan Wulroman de Science Fiction largement Space Opera de Stefan Wul. Claudi était avec son père, fuyant les Frelons. Malheureusement, ce dernier est pris au piège et laisse son fils s’enfuir seul. Le seul lien avec « l’extérieur » réside dans un micro, sorte de super portable au réseau imbattable. Grâce à cet outil, « Le Grand Max » reçoit un appel de détresse de Claude, le paternel, le suppliant de venir l’aider. Suivant certains codes d’honneur, Max se lance à la rescousse du petit Claudi. D’abord accompagné de Belle, la bien nommée, et son mari Martin, Max fait escale sur Devil Ball pour retrouver le vieux compère Silbad. Ensemble, ils vont traverser l’espace.

 

Je ne sais pas si on peut qualifier L’orphelin de Perdide de « roman jeunesse ». Cependant, il en a certaines caractéristiques. D’abord, le faible nombre de pages (150 grand maximum) ne permet pas d’envolées. La trame est simple et linéaire. Les antagonismes sont peu nombreux, Stefan Wul se concentrant surtout sur le voyage vers Perdide. Par ailleurs, les quelques personnages décrits sont attachants. Qu’il s’agisse de l’équipage ou de l’interlude sur Devil-Ball, chacun est bien identifiable. Ceci dit, il s’agit aussi d’un bémol à mes yeux. Chacun suit sa route, bien figé. Si on devine que Max a vécu des choses, Belle apparaît terriblement superficielle du début à la fin. Quelque part, le personnage central est bien celui qu’on ne voit pas ou par procuration : Claudi. La relation du petit garçon avec le vieux Silbad est aussi l’un des intérêts du roman, voire l’argument fort.

 

Finalement, L’orphelin de Perdide tient à peu de choses. C’est une histoire agréable et récréative. Elle est peu complexe mais s’appuie sur quelques points forts. Personnellement, je regrette un manque d’ambition. A la manière d’un autre pirate de l’espace célèbre (Cobra), Max aurait presque mérité un sort plus en adéquation avec son charisme. Soulignons par ailleurs la bonne idée de Denoël, Présence du futur, qui nous gratifie de quelques nouvelles de l’auteur dont la plupart sont parues dans Fiction.

 

Note : 

 
 

 

Les Murmures.

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P
Commentaire trop raisonné !<br /> Il faut aller plus loin , prendre les phrases , les faire glisser dans son imaginaire et aller là ou les personnages sont  , mille et un détails non écrits vous apparaitront .<br /> Si vous ne vous arrétez pas sur la couleur des perruches de Devil Ball ou sur le drapé négligemment jeté sur la table ou ils mangent vous ne serez pas invités plus loin...!<br /> L'Orphelin de Perdide ne se lit pas comme un roman  habituel...il faut le mériter.<br /> Quand au film ....je l'ignore simplement ,il est pauvre ,il  n'aurait jamais du exister . Le roman se suffit à lui mème , il est TOUT.<br /> Prince Financier
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