Où l'on parle de littérature et de cinéma en toute convivialité...
La suite comme promis :
Est-ce qu’il y a un auteur qui ne vous a jamais déçu ?
A.C. : Ouh là ! Encore une question ardue ! Pour que la réponse soit valable, je dois parler de l'auteur que j'ai le plus lu. Terry Pratchett. Même si c'est parfois inégal, c'est quand même du très très bon (même lorsqu'il lorgne sur la SF, comme avec Strate-à-Gemme). Outre la fameuse série du Disque-Monde, sa trilogie des Gnomes est aussi excellente.
L.M. : J’ai déjà parlé d’Arthur Rimbaud ? Mais pour rester en littérature, Boris Vian, sans hésiter.
Êtes-vous souvent au contact de livres et de l’écriture au quotidien ?
A.C. : Oui. Tous les jours, je lis, et j'écris. Des critiques beaucoup. Pour le blog bien sûr, mais aussi sur la Yozone, et depuis peu pour le fanzine Présences d'esprits. En ce qui concerne la fiction, c'est malheureusement le parent pauvre de mon écriture. J'ai un boulot assez physique, qui me pompe pas mal d'énergie... J'aimerais pouvoir m'y consacrer totalement...
L.M. : Pour le coup ma réponse sera courte et contenue dans une seule phrase : j’écris une thèse. Au sens propre du terme. Je nourris l’ambition intérieure de remplacer le Docteur Laurent ! Sinon effectivement, j’écris beaucoup, dans un registre universitaire comme pour moi. J’ai écrit pas mal de « poésie » et paroles de chanson, des nouvelles aussi un peu. Mais je n’étais pas assez patient. C’est mon côté punk à moi. Peut-être pour ça que je préférais la musique. Ça gêne personne si tu renverses des verres en chantant des hits punks rock. C’est raté pour la réponse concise on dirait.
Si vous ne deviez choisir qu’un personnage emblématique de la Culture Mauvais Genre ?
A.C. : Oh, la question difficile que voilà ! Puisque tu ne me demandes pas obligatoirement un personnage fictif, je te dirais François Angellier, producteur-animateur de la fameuse émission Mauvais Genres, sur France Culture.
Et toi, aurais-tu un nom à donner ?
L.M. : J’ai oublié de le citer dans ce qui m’a amené à la Culture Mauvais Genres. Mais assurément, il en est le responsable. Arthur Rimbaud ! Dans le genre, je fais ce qu’il me plait, et je suis un génie, et vous me faites chier. C’est un mythe pour moi.
Votre top 5 ?
A.C. : Sans hésiter :
L.M. : Beaucoup plus dur pour moi…je suis pas sûr de réussir à ne caser que des personnages de fiction. Mais voici 5 personnages qui m’ont fait rêver/fantasmer ou qui m’ont donné envie de coller un coup de chaussure coquée dans la fourmilière.
Je m’arrête là, mais cette liste peut changer dans 10 minutes. C’est drôle, j’ai du mal à personnifier les romans, à en dégager un personnage particulier.
Est-ce que vous avez des projets actuels, artistiques ou autres ?
A.C. : Au niveau de l'écriture, toujours un paquet de projets de nouvelles et de romans en cours. Toujours aussi peu de temps pour les mener à bien. Sinon, au niveau personnel, 2011 est l'année de l'achat d'une maison à rénover. Donc, beaucoup de boulot en perspective...
L.M. : Je termine une nouvelle uchronique. D’ailleurs, je pense que je vais chercher des relecteurs quand je serai satisfait du « premier » jet. Ensuite, j’aimerais réécrire une vielle nouvelle SF post apocalyptique que j’avais écrit il y a…presque dix ans maintenant. J’étais donc très jeune, et j’écrivais encore plus mal que maintenant. Mais il y avait de bonnes idées. Je participe au développement de la communauté steampunk francophone. J’espère qu’on pourra présenter des choses bientôt. Et puis, j’ai une thèse à écrire quand même…j’ai de quoi faire donc. Et le blog bien sûr !
Ça fait longtemps que vous écrivez ?
A.C. : Que j'écris tous les jours, ça va faire six ans et demi !
L.M. : j’ai retrouvé un texte de moi, il datait de 1997. J’avais donc dix ans…mais je me suis remis à écrire régulièrement (beaucoup de chansons puisque je fréquentais beaucoup la scène alternative locale) en fac. En gros.
Quels sont vos supports fétiches ?
A.C. : Aucun. En fait, je préfère quand je travaille avec un stylo. Mais j'écris mieux à l'ordinateur. Mes idées sortent mieux.
L.M. : Je suis heureux avec une platine vinyle, un cahier, un crayon, et une bonne bouteille de n’importe quoi tant que c’est bon.
Ça vous est arrivé de faire un film ou de participer à un tournage ?
A.C. : Non.
L.M. : Oui, j’ai souvent été figurant au lycée, et j’ai touché au montage. Mais, pour me répéter, je touche surtout ma bille en mixage audio et à la programmation musicale (j’ai un projet musical en stand by où je bidouille un peu).
Est-ce que parmi les personnages que vous avez pu développer, certains vous tiennent à cœur tout particulièrement ?
A.C. : Oui, il y en a deux, qui font partie de deux univers différents : Aøk et Alex.
L.M. : j’avoue que je commence à tenir à Valer. Mais c’est bien le seul.
Vous diriez qu’ils sont une facette de vous même ?
A.C. : Oui. Enfin, des parties fantasmées de moi-même. L'un pour la partie physique, l'autre parce qu'il est une idéalisation de mon intellect.
L.M. : Complètement ! Après, Valer, ou Les Murmures, ce sont deux faces d’une même pièce. A l’origine, Les Murmures de Valer devait être un projet multi-supports. Il se trouve que pour l’instant l’un se développe plus que l’autre. Mais je ne perds pas espoir.
Est-ce que la démarche de se faire lire, que ce soit pour des écrits ou pour le blog, est facile pour vous ?
La suite, demain !