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Où l'on parle de littérature et de cinéma en toute convivialité...

Garulfo, de Ayrolles, Maïobana et Leprévôt

Garulfo, de Ayrolles, Maïobana et LeprévôtGarulfo est un personnage éminemment sympathique, quoique d'une naïveté qui ne semble pas avoir de limites. Du moins dans quasiment tout l'album. Par un subterfuge digne des contes de fées, la petite grenouille se transforme en un superbe chevalier, qui s'avère encore plus niais que le batracien qu'il était quelques instants auparavant. Pourtant, on ne peut que s'attacher à cet anti-héros qui va de déboires en désillusions. Car, en effet, Garulfo est un conte cruel qui égratigne avec humour les travers des puissants, qu'ils soient rois, princesses ou capitaine des gardes.

Les dessins sont, à mon goût personnel, plutôt réussis. Ils permettent au lecteur de se plonger avec aisance dans l'univers de fantasy de cette grenouille amoureuse des humains. Assurément, de la belle ouvrage. Même si, je ne saurais trop dire pourquoi, il manque tout de même à l'ensemble un petit je-ne-sais-quoi qui aurait pu en faire un chef d'oeuvre. 

Pour la petite histoire, laissez-moi vous narrer ce qui m'est arrivé avec cette BD. A un moment, Garulfo, sous sa forme humaine, rencontre un braconnier qui est en train de remonter de la rivière un fagot où ont été piégées des écrevisses. En voyant ces planches, cela a fait resurgir du plus profond de ma mémoire un souvenir d'enfance. Un bon souvenir. Quand j'étais gosse, je partais moi-même relever les fagots que j'avais placé dans des ruisseaux, et je me souviens avoir ainsi attrapé pas mal d'anguilles qui pensaient trouver dans ces branches nouées le refuge idéal. Rien que pour ça, cette BD mérite deux coeurs !

note : 

A.C. de Haenne

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