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Où l'on parle de littérature et de cinéma en toute convivialité...

Cobra The Space Pirate, de Buichi Terasawa

Le manga Cobra commence à dater. Il a une trentaine d'années bien tassées.

Ondes sonoresLa série compte, pour son histoire « de base » quatre box de cinq mangas reliés chacun. La série se poursuit actuellement en couleur. Cobra l’immortel, comme ses ennemis le surnomment, n’est donc pas prêt de tirer sa révérence.

Ce n’est pas évident de faire une présentation globale de cette œuvre à part entière de la SF. D’une part parce qu’elle a une vraie richesse scénaristique, même si on peut la diviser en deux grandes parties. D’autre part parce que la progression n’est pas linéaire. Le manga est truffé d’épisodes hors scénario intercalés ci et là. Ceci dit, je dirais presque que par moments, ce sont ces épisodes qui m’ont le plus accroché.

Ce qui rend ce manga culte, c’est avant tout la personnalité de son héro : Cobra. On connait très peu de choses de lui, si ce n’est qu’il entretient une relation ambigüe avec sa partenaire Armanoïde. On sait aussi que le visage qu’il présente pendant le manga n’est pas son visage « original ». Il a en effet dû subir une opération pour en changer, suite à ses démêlés avec la Guilde des Pirates qui n’aura de cesse de chercher à l’exterminer. Parmi celle-ci, l’Homme de Verre est un ennemi récurent. Redoutable car insensible à l’arme principale de Cobra : le psychogun (sorte de canon remplaçant le bras perdu par le héros et obéissant à sa volonté). Combats épiques et manipulations sont au rendez-vous. Je souligne au passage le superbe épisode du Rugball, sorte de baseball mâtiné de rugby.

Alors, en effet, on s’éloigne des beaux scénarios épiques et cohérents. Tout le manga tourne autour de Cobra, de ses exploits dans l’art de la survie, et de filles aux plastiques « impeccables » qui cherchent soit à l’anéantir soit à le séduire, soit les deux tant qu’à faire. Cependant, Cobra The Space Pirate a ce petit quelque chose en plus. On se prend à enchainer les aventures, à vibrer au rythme des péripéties de ntre héros. Et puis, qu’est ce qu’il a de l’allure ce Cobra, qu’est ce qu’il est cool son psychogun.

En d’autres termes, Cobra, c’est un peu l’incarnation du Fun à la sauce SF. L’auteur s’éclate à dépeindre des univers hétéroclites. On est divertit, et c’est bien là l’essentiel.

 

note :

 

Les Murmures.

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L
@ A.C : ouiiiii j'avais pas eu l'occasion de l'écouter encore ! Il passe là !
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A
A propos de Mangas, je signale pour les amateurs que l'émission Mauvais Genres consacre son dernier numéro à ces BDs japonaises.<br /> A.C.
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L
Oh oui je trouve ! Je ne sais pas qui elle était pour lui à l'origine (parce qu'il semblerait que le créateur du psychogun et d'Armanoïd sont la même personne), mais surtout à la fin du manga papier (qui n'est pas dans l'animé) la relation est vraiment ambigüe.<br /> Mais entre Cobra, Gumn et Hokuto No Ken (Ken le survivant), et bien sûr Akira, je ne me pose plus la question du pourquoi je suis arrivé dans la SF moi.
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A
Relation ambigüe avec Armanoïde ? Tu veux dire ? Non... Mais je n'étais pas au courant, moi !<br /> Sinon, très bon ton article. Cobra est l'un de mes meilleurs souvenirs d'enfance. Peut-être ce qui m'a fait aimer le Space Op'.<br /> A.C.
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