Brit Reid est un fils-à-papa qui ne voit le vie que par la fête. A la mort de son père, magnat de la presse, il se retrouve à la tête d'une fortune, et surtout d'un quotidien dont il ne connait rien. C'est alors qu'il fait la connaissance du chauffeur de son père qui, à l'occasion, fait aussi le meilleur café du monde...

The Green Hornet (2011, 1h59), film américain de Michel Gondry, avec Seth Rogen, Jay Chou, Cameron Diaz, Christoph Walz...

En prenant connaissance de la sortie prochaine de ce film (pour tout dire, c'était ici), je me suis dit : "Bof, encore un film de super-héros..." Entendons-nous bien. J'adore les films de super-héros, mais en ce moment on en a tellement que j'ai l'impression que les producteurs vont un peu trop chercher  dans les fonds de tiroirs. Oh, bien sûr, je connaissais vaguement cette série US pour en avoir vu des extraits (oui, je ne suis même pas sûr d'en avoir vu un épisode) et, oui, je savais que le serviteur asiatique était joué à l'époque (1966) par Bruce Lee. Mais bon, j'étais blasé. Même le fait de la réalisation par Gondry (que j'adore depuis Eternal Sunshine of the Spotless Mind) ne m'a pas emballé plus que ça...

Et puis (et là, je vous jure que c'est vrai), un jour, mon cinéma préféré (et unique dans ma ville dois-je le rappeler...) affiche The Green Hornet avec le bandeau PROCHAINEMENT... Sur le coup, je me suis dit : "Waouh ! Cool !", ou un truc dans le genre... Cela fait maintenant quatre mois que l'affiche n'a pas bougé, que je bave devant en espérant qu'il le passe rapidement, que je me renseigne... Et il n'est toujours pas passé. 

Alors, forcément, quand il est sorti en vidéo, ça a été plus fort que moi, j'ai fini par le louer !

Pour en revenir à ce film, je peux vous dire que si vous aimez les films de super-héros, ce film est pour vous (en plus, l'inverse est tout à fait vrai). Et puis aussi... Qu'on retrouve l'univers de Gondry malgré la grosse machinerie hollywoodienne. Que la réalisation est ciselée comme du travail d'orfèvre tout en nous donnant un vrai film d'action. Que la réflexion est présente, l'humour aussi. Et que le méchant, c'est Christoph Walz (le colonel nazi dans Inglorious Basterd) et qu'il est vraiment bon ce type.

Bref, autant de bons points pour vous enjoindre à vous précipiter vers ce petit bijou.

note : 

A.C. de Haenne