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    Une jeune femme est engagée pour veiller sur deux orphelins dans un manoir isolé de la campagne anglaise. Rapidement, le comportement des enfants devient étrange. La gouvernante assiste elle-même à d'effrayantes apparitions, dont celle de l’ancien serviteur qui entretenait une liaison avec la précédente gouvernante. Or tous deux sont morts dans des conditions mystérieuses et semblent toujours exercer sur les enfants une attirance maléfique.

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    Plus de cinq siècles avant que Christophe Colomb ne découvre officiellement l'Amérique, un drakkar viking aborda les côtes de ce continent sauvage. Entre les barbares du nord et les Indiens natifs, le choc fut effroyable, et seul un enfant viking survécut. Adopté par la tribu des Indiens Wampanoag, le jeune homme blanc désormais connu sous le nom de Ghost grandit et devint un redoutable guerrier. Quinze ans plus tard, alors que Ghost essaie encore d'oublier son passé, les Vikings reviennent, anéantissent sa tribu et mettent en péril la femme qu'il aime, Starfire. A nouveau seul rescapé et assoiffé de vengeance, Ghost va devoir mener le plus difficile des combats. Guidé par le Pathfinder, un puissant shaman qui voit en lui le futur meneur de son peuple, il va se lancer dans la plus spectaculaire des aventures...

     

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  • Après avoir croupi pendant quinze ans dans une prison australienne, Benjamin Barker s'évade et regagne Londres avec une seule idée en tête : se venger de l'infâme Juge Turpin qui le condamna pour lui ravir sa femme, lucy, et son bébé, Johanna. Adoptant le nom de Sweeney Todd, il reprend possession de son échoppe de barbier, située au-dessus de la boulangerie de Mme Nellie Lovett. Celle-ci l'informe que Lucy se donna la mort après avoir été violée par Turpin. Lorsque son rival Pirelli menace de le démasquer, Sweeney est contraint de l'égorger. L'astucieuse Mme Lovett vole à son secours : pour le débarrasser de l'encombrant cadavre, elle lui propose d'en faire de la chair à pâté, ce qui relancera du même coup ses propres affaires...

     

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  • C'est avec un peu de retard que je viens vous offrir la suite et la fin (malheureusement) de ce passionnant entretien :


    L'interview de Bénédicte Taffin (4/4)A.C. de Haenne : Te documentes-tu ?

     

    Bénédicte Taffin : Quand le besoin s’en fait sentir, oui. De ce point de vue, internet est une vraie mine. C’est prodigieux de pouvoir rester assis derrière son écran et de lire des textes moyen-ageux qui ont été numérisés ! Et il y a tellement de sites dédiés, de passionnés qui font part de leurs connaissances. Nous vivons une époque formidable.


    A.C. : As-tu des petits secrets de fabrication à nous révéler ?

     

    B.T. : Pas vraiment… Si les lecteurs de ce blog veulent se lancer dans l’écriture, je leur conseillerai tout simplement de lire et d’écrire, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Après, chacun a ses méthodes et elles ne conviennent pas forcément aux autres. C’est en écrivant qu’on apprivoise son style.


    A.C. : A présent, parlons d'avenir. Quels sont tes projets d'écriture ?

     

    B.T. : Eh bien, déjà, terminer d’écrire le second et le troisième tome d’Opale et,L'interview de Bénédicte Taffin (4/4) ensuite, les projets se bousculent dans ma petite tête, notamment une certaine Eléonora qui vivra dans un monde en pleine décadence technologique, encore un mixte entre technologie et moyen âge, un mélange que j’aime beaucoup. Ce sera une sorte d’agent spécial, pris dans des problèmes… disons familiaux.


    A.C. : Il y a-t-il un livre de toi que l'on risque de croiser bientôt en librairie ?

     

    B.T. : Je viens de terminer un roman de fantasy qui reprend l’aventure de Jeanne d’Arc. Il devrait s’appeler « Sidoine ou La pucelle et le démon ». Je me suis amusée à reprendre les événements majeurs de la quête de Jeanne et je les ai retranscris dans un univers moyenâgeux fantastique. Jeanne meurt dans les deux premières pages et La Hire, chargé de l’escorter jusqu’au dauphin, décide alors de ramener une autre fille qui lui ressemble vaguement, la prostituée avec laquelle il a passé la nuit de la veille. La question est de savoir si tout se déroulera comme pour Jeanne et si elle finira sur le bûcher. Je cherche un éditeur à ce texte pour le moment.


    L'interview de Bénédicte Taffin (4/4)A.C. : A propos de Gallimard, qu'est-ce que ça fait d'avoir publié chez l'éditeur français de Harry Potter ?

     

    B.T. : C’est impressionnant ! Surtout quand vous vous retrouvez dans le hall de Gallimard. Sur les murs, il y a des plaques dorées avec les noms de tous les écrivains célèbres publiés par la maison. Et il y en a ! Je me suis sentie toute petite devant tant de talents. Il y a aussi la qualité Gallimard Jeunesse. Les coquilles sont traquées jusqu’à un niveau de détail hallucinant. Rien n’est laissé au hasard. Et puis, quel plaisir de dire que son roman fera la même taille que le dernier Harry Potter. Y a pas à dire, ça en jette. ^^


    A.C. : Avant de laisser le mot de la fin, je vais te poser la question qui fâche (ou pas) : vis-tu de ton écriture ?

     

    B.T. : Non. Je suis une femme entretenue, pour le moment. Mais je rêve qu’un jour les rôles s’inversent et que ce soit moi qui entretienne mon homme. Ce qu’il y a de bien avec les rêves, c’est que rien ne les limite… à part votre imagination et la mienne est fertile.


    A.C. : Le mot de la fin est pour toi, profites-en pour dire ce que tu veux...

     

    B.T. : Hou là.. Ce que je veux ? C’est que j’en ai déjà dit beaucoup ! Alors, déjà, je tiens à féliciter ceux qui ont tout lu. Ensuite, je voudrais juste dire un mot sur les libraires. On n’en parle pas souvent mais ce sont des acteurs majeurs dans la vie d’un livre. Ce sont eux qui mettent en avant les titres qu’ils aiment ou dont ils ont entendu parler. Alors, si vous aimez un roman, précipitez vous chez votre libraireL'interview de Bénédicte Taffin (4/4) préféré pour lui en parler. Et si vous ne savez plus quoi lire, allez lui demander ce qu’il y a de bien dans les rayons.

    Merci encore à Les Murmures et Antoine de m’avoir reçue ici. On s’y sent à l’aise.

    Et à bientôt.

     

     

    Voilà, les bonnes choses ont une fin. Si vous voulez en savoir un peu plus sur Bénédicte Taffin, discuter avec elle, connaitre son actualité, je vous invite à aller sur son blog : http://benedictetaffin.blogspot.com/. Son roman, Les Yeux d'Opale, a aussi sa page dédiée, sur Facebook : Les yeux d'Opale. N'hésitez surtout pas à aller y faire un tour, cela fera très plaisir à Bénédicte, j'en suis sûr. Je ne peux vous quitter sans remercier chaleureusement Bénédicte pour sa gentillesse, sa disponibilité et sa réactivité. 

    (interview réalisée par mail entre le 15 et le 25 septembre 2011)

    A.C. de Haenne


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  • Voici donc la troisième partie :


    L'interview de Bénédicte Taffin (3/4)A.C. de Haenne : Si tu veux bien, j'aimerais à présent te poser quelques questions sur la genèse des Yeux d'Opale à proprement parlé. Ton roman est sorti en librairie en septembre 2010 donc. Quand l'as-tu envoyé à un premier éditeur ?

     

    Bénédicte Taffin : Je l’ai envoyé en avril 2008.


    A.C. : Combien d'éditeurs ont-ils reçu ton manuscrit ?

     

    B.T. : Que je compte… Six, si ma mémoire est bonne.


    A.C. : Mais avant que celui-ci n'atterrisse dans les bureaux de Gallimard Jeunesse, je crois savoir que la chance a interféré en ta faveur. Peux-tu nous narrer cette anecdote ?

     

    B.T. : Oui… je crois qu’il faut une part de chance pour éditer un roman. Il fautL'interview de Bénédicte Taffin (3/4) qu’il plaise à l’éditeur mais aussi qu’il arrive au bon moment sur son bureau et là, ce fut le cas, grâce à Gilles Dumay. Je l’avais croisé sur le salon du livre 2008 où je me renseignais sur les éditeurs et leurs collections. Je ne pensais pas vraiment que mon roman puisse convenir à Lunes d’Encres, sa collection chez Denoël, mais sur un coup de tête, je lui ai quand même envoyé. Et puis, trois semaines plus tard, j’ai eu un coup de fil de Gilles. Mon cœur battait à tout rompre ! Un coup de fil d’un éditeur, c’est plutôt bon signe. Il m’a dit alors qu’Opale était pas mal mais qu’il était trop jeunesse pour sa collection. Moi qui pensais qu’Opale était un roman adulte, ça m’a fait bizarre. Il m’a ensuite demandé la permission de le transmettre à Gallimard Jeunesse qui fait partie du même groupe d’édition que Denoël et j’ai bien sûr dit oui. Je n’avais jamais songé à envoyer mon roman à Gallimard Jeunesse. C’était bien trop jeunesse et surtout bien trop Gallimard pour moi.


    A.C. : Donc, le Gilles que tu cites dans les remerciements, c'est Gilles Dumay, c'est ça ?

     

    B.T. : Oui, oui, c’est ça. C’est grâce à lui qu’Opale a été édité. Les autres éditeurs m’ont répondu par la négative. Comme quoi…


    A.C. : Combien de temps as-tu mis pour la rédaction des Yeux d'Opale ?

     

    B.T. : Trois ans. Mais à l’époque, je travaillais encore. J’avais juste pris un jour pour écrire sur ma semaine de travail.


    L'interview de Bénédicte Taffin (3/4)A.C. : Quelles sont tes sources d'inspiration ?

     

    B.T. : Mes lectures et pour Opale plus spécifiquement : Dune de Franck Herbert, Le cycle de Pern de Anne McCaffrey, les robots d’Asimov, A la poursuite des Slans de A.E. Van Vogt. C’est un joyeux mélange de tout ça. Et sinon, mes inspirations viennent… eh bien, de la vie, tout simplement. Tout est prétexte à imaginer.


    A.C. : Quelle est ta méthode de travail ?

     

    B.T. : Je suis assez brouillonne mais je tâche de faire un plan, sachant pertinemment que je ne le suivrai pas parfaitement, les personnages ayant la fâcheuse habitude de n’en faire qu’à leur tête. Par contre, je suis incapable de faire des fiches de personnages ou ce genre deL'interview de Bénédicte Taffin (3/4) choses. J’imagine les lieux, les gens, au fur et à mesure de mon écriture et des besoins de l’histoire, quitte à revenir en arrière dans le texte pour corriger. Ça ne me fait pas peur de réécrire. C’est douloureux de jeter des scènes sur lesquelles j’ai passé du temps, mais je commence à me faire une raison. Je travaille sur pc. L’avantage extraordinaire est que je peux conserver des versions de mes écrits et éventuellement aller repêcher un bout de texte que j’avais jeté. Une fois le premier jet écrit, je fais lire à un ou deux alphas lecteurs. Mon homme est toujours le premier. En général, je le fais chapitre par chapitre et mes alphas jouent le rôle de moteur en me réclamant la suite. Ils sont aussi là pour tirer la sonnette d’alarme quand je me trompe de direction. J’ai beaucoup de chance. J’ai des gens merveilleux qui m’entourent et m’aident à écrire. Ensuite, je refais les corrections demandées, enfin, je triche, je ne fais que ce que j’ai envie de faire, et il ne me reste plus qu’à faire valider le tout par mon bêta attitré. Là aussi, j’ai énormément de chance. Rien ne lui échappe et il est de bon conseil. J’en profite pour leur adresser à tous un très grand merci, des fois qu’ils passeraient par ici.


    A.C. : Te documentes-tu ?

     

    Voilà, c'est tout pour aujoud'hui. Suite et fin, demain (la photo de Gilles Dumay est de Daylon, sur le site moonmotel.fr)...

     

    A.C. de Haenne


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