Raiponce est une jeune princesse qui a été volée alors qu'elle n'était qu'un bébé par une sorcière souhaitant conserver une jeunesse éternelle. Parce que la jeune fille a un secret : sa chevelure, aussi longue que blonde, a un pouvoir miraculeux si elle se met à chanter (pas la coiffure, la princesse, faut suivre un peu...) ! Retenue dans une haute tour par la sorcière qui lui dit être sa mère et prétend la protéger des dangers de l'extérieur, Raiponce n'a qu'une envie : voir le monde...

Raiponce (2010, 1h36), film d'animation américain de Byron Howard et Nathan Greno, avec les voix (V.O.) de Mandy Moore, Zachary Levi, Ron Perlman...

Tiré d'un conte des frères Grimm, ce nouveau film du célèbre studio d'animation Disney (ah bon, vous ne connaissez pas ?) marque, à mon avis, un tournant dans la stratégie de la firme. Car depuis environ quinze ans et l'arrivée sur le marché de l'animation des studios Pixar (racheté depuis par Disney), les films d'animation ont subi une sacrée révolution. Jusqu'alors, en gros, Disney avait un quasi monopole. Or, depuis 1995, date de sortie du premier Toy Story, les dessins animés sont devenus regardables car Pixar (et d'autres par la suite) a apporté quelque chose de primordial : le deuxième niveau de lecture. C'est ainsi que maintenant, emmener un enfant voir un film d'animation n'est plus une corvée mais un plaisir. Lui, il peut voir son film plein de couleurs et de bons sentiments, tandis que l'adulte peut s’esclaffer de références de lui seul connues. Et ça, c'est bon !

Alors, pour vous expliquer un peu mon rapport aux films de Disney, le lien affectif que je peux avoir avec la multinationale américaine se limite à Rox et Rouky, que j'ai vu en son temps à l'âge de neuf ans. Point barre.

Le seul autre que j'ai à peu près bien aimé, c'est Aladdin.

Quand j'ai vu la bande-annoce de Raiponce (Rapunzel en allemand), voici quelques mois, je me suis dit : ah voilà, ils ont enfin compris. Et, en effet, ils (les producteurs de Disney) ont compris que pour faire une superbe chevelure à la jolie princesse avec des effets de cheveux plus vrais que nature, il fallait dépenser 260 millions de dollars. Voilà, tout est dit !

Enfin, non : ça chante encore pas mal ()

note :  (le coeur, c'est pour le cheval qui est génial !)

A.C. de Haenne