• New-York 1997 - DVD

    En 1988, les Etats-Unis connaissent un  tel taux de criminalité que des mesures radicales sont prises. La plus remarquable, c'est la transformation de l'île de Manhattan en une gigantesque prison.

    1997, une attaque terroriste fait s'écraser l'avion présidentiel sur New-York. Heureusement pour les autorités sur place, le jour même est arrêté un dangereux criminel, que tous croyaient mort, Snake Plissken. Contre la promesse de sa libération, ils décident de l'envoyer sauver le président...

    Escape from New-York (1981, 1h39), film américain de John Carpenter, avec Kurt Russel, Lee Van Cleef, Harry Dean Stanton...

    Lancé depuis plusieurs semaines dans quelques jubilatoires séances de rattrapage de ma cinéphilieNew-York 1997 - DVD science-fictive (pour rappel : Planète Hurlante, Solaris, Metropolis...), je ne pouvais passer à côté de ce qui est considéré à présent comme un classique. Je veux bien sûr parler de New-York 1997, du trop rare John Carpenter.

    Même s'il ne peut cacher son âge, ce film recèle de telles qualités qu'on ne peut passer à côté sans y jeter un petit coup d'oeil.

    Bien sûr, c'est peu de dire que les effets visuels datent un peu (en l’occurrence, le film fête cette année ses trente ans, et la révolution T2 n'interviendra qu'une bonne dizaine d'année plus tard), que les ficelles peuvent paraître un peu grosses, que le jeu de certains acteurs en arrière-plan peut sembler légèrement outrancier, que la musique de Carpenter lui-même (je crois savoir qu'il est l'auteur de toutes les musiques de ses films) sonne délicieusement kitch à nos oreilles, etc. Oui, on peut s'arrêter à ça. Cependant, ce serait bien dommage car si on sait dépasser ces quelques petits détails, on ne se prive pas d'un bon film de SF qui, sous des allures de film d'action très bien mené, nous montre une société dystopique fort crédible. Sous de nombreux aspects, New-York 1997 est un film visionnaire. En plus, il est servi par une brochette d'acteurs excellents employés à bon escient. Le plus intéressant reste Kurt Russel, bien sûr, qui campe pour l'occasion le rôle de l'anti-héros hardboiled totalement décalé. C'est du bon, du très bon. Il retrouvera d'ailleurs Snake Plissken dans la suite que réalisera Carpenter lui même, plus de quinze années plus tard.

    Pour en savoir plus, je vous invite à aller lire l'excellent article que Les Murmures consacra aux deux films : New-York 1997 et Los Angeles 2013

    note : 

    A.C. de Haenne

    « Utopiales 2011Présences d'esprits n°67 »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Les-murmures
    Mercredi 7 Septembre 2011 à 22:02

    Hihi, c'est toujours un plaisir d'entendre parler de Carpenter et de Snake :)

     

    C'est vrai que qu'il a un peu vieilli celui ci, notamment par rapport à Los Angeles. Mais quand même, je trouve qu'on ne le cite pas assez dans les films notables de SF.

     

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :