Alors que le moulin où il a mené ses expériences a totalement été détruit, le professeur Frankenstein n'aspire plus qu'à une chose : se retirer afin de vivre vraiment avec sa future femme. Mais la créature qu'il a créée n'est pas morte. Elle erre dans les montagne...

Un soir, Frankenstein reçoit la visite d'un très étrange personnage, le docteur Prétorius qui voudrait reprendre les expériences abandonnées...

La fiancée de Frankenstein (1935, 1h15), film américain de James Whale, avec Boris Karloff...

L'avantage de voir de tels films-patrimoine, outre la qualité supérieure du grand écran sur le petit, c'est l'impossibilité de zapper. Quand je tombais sur ce genre de film à la télé, il était assez rare que j'accroche vraiment. Là, l'occasion était trop belle de le voir dans les meilleures conditions. C'était d'autant plus intéressant que l'intervention de Cyril Jouhanneau sur "La figure du monstre au cinéma" était drôlement enrichissante. Elle mettait un réel éclairage sur le contexte et sur ce que ce film recèle de plus remarquable. Ce qui fait que j'y ai pris un énorme plaisir.

Certes le film est un peu vieillot, tant sur le plan du scénario que de celui du jeu des acteurs. Cependant, certaines scènes sont d'une modernité déconcertante. Avec une esthétique  proche du steampunk, la scène finale de l'expérience, largement inspirée de Metropolis (1927) de Fritz Lang, est absolument magnifique. Un régal !

A noter qu'une scène du film a été utilisée dans le générique d'une série américaine qui passait sur France 2 au milieu des années 90, Code Lisa : "She's alive ! Alive !" C'est d'ailleurs en regardant ce film que les deux ados ont l'idée de créer leur propre créature...

note : 

A.C. de Haenne