• Jim Morrison & the doors

    Un groupe de rock. Une pochette de disque. Un photographe. Un poète.

    Jim Morrison & the doorsCe que j'aime par dessus tout chez Babelio lorsqu'ils organisent leur dorénavant célèbre opération Masse Critique, c'est l’éclectisme des livres qu'ils proposent. Avec cet album de photographies, il est évident que je m'éloigne quelque peu de la littérature de genre. Si j'ai tout de même choisi ce livre (et qu'ensuite, on m'a choisi pour le chroniquer), c'est bien parce que je voue, non pas un culte (quelle horreur !), et encore moins une idolâtrie, mais bien une admiration sans borne pour ce groupe que d'aucuns qualifierait de mythique, The Doors.

    Pour qui ce livre est-il destiné ? Aux admirateurs de Jim Morrison et de ses comparses ? Peut-être, mais pas que. Aux esthètes à la recherche de belles photographies ? Sûrement, mais pas seulement.

    Dans une préface toute en retenue, le photographe Henry Diltz ne se met absolument pas en avant, se contentant de préciser dans quelles conditions il a rencontré Jim Morrison pour la première fois, puis les Doors.

    Ensuite, en l'espace de 130 pages de photographies grand format, émaillées de quelques courts textes bien sentis, tous très éclairants, l'auteur nous parle du groupe californien et de son leader charismatique. Le thème central de cet album de photos est la fameuse pochette du cinquième album des Doors : Morrison Hotel.

    Jim Morrison & the doors

    Dans ce livre qui rend hommage à Jim Morrison (qui aurait eu 67 ans cette année), quarante ans après sa mort, j'ai été agréablement surpris par la modernité des clichés, par ces petites tranches de vie, loin de l'image que l'on peut se faire parfois du Lézard Roi . Au travers des photographies, en couleurs et en noir et blanc, on découvre un Morrison tout en retenue, en reculJim Morrison & the doors même par rapport au groupe. A aucun moment, il ne semble vouloir tirer la couverture à lui. Bien sûr, l'évocation de l'alcool et des pétards laisse planer sur ces instants révélés par le photographe l'ombre des démons du poète, et de l'irrévocable tragédie qui se jouera à Paris, moins de deux ans plus tard.

    Je voudrais juste citer Henry Diltz à propos de Jim Morrison, parce qu'il éclaire l'artiste d'une vision nouvelle : "Jim était vraiment un poète. Il ne parlait pas beaucoup. Il était tranquille. C'était un contemplatif et un rêveur. Lorsque je le photographiais, il parlait rarement. Parfois il ne me remarquait pas, et parfois il me regardait de telle façon qu'il m'était impossible de deviner à quoi il pensait. Comment aurait-on pu savoir ?"

    Franchement, je conseille ce magnifique voyage à tous, qu'on soit amateur de musique ou non, et pas besoin d'être un fan de Jim Morrison pour l'apprécier.

    Vous pouvez vous procurer certaines de ces photos sur le site : 

    www.morrisonhotelgallery.com

    note : 

    A.C. de Haenne

    « Le Messie de Dune, de Frank HerbertDrive - Cinéma »

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