• Hugo Cabret – Cinéma

    Dans les années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère, et son destin… une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clef – en forme de cœur – qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé cette clé. Mais ce n’est que le début de l’aventure…

    Hugo (2011 ; 2h08) film américain réalisé par Martin Scorsese avec Asa Butterfield, Ben Kingsley, Chloe Moret…

     

    Un certain jour de juillet 2010, A.C de Haenne avait souligné toute l’admiration qu’il Hugo Cabret – Cinémaportait pour Martin Scorsese. Il réitéra ses éloges pour son adaptation de Shutter Island. Aujourd'hui, c’est mon tour. En effet, bien que peu adepte des « films de noël », souvent bien mièvres à mon palais, je suis ressorti sous le charme de ce petit bijoux. Car, loin de se contenter d’exposer la quête de soi du petit Hugo, Scorsese rend un vibrant hommage à celui sans qui tout ça n’existerait pas : le rêve en images animées. Les plus perspicaces, ou ceux qui ont pu voir ce film en avant première – il ne sort que mercredi – sauront de qui je veux parler.

     

    Il va donc être difficile de s’éloigner des quelques lignes de synopsis sans risquer de trahir le mystère du film. Hugo vivait des jours heureux avec son père : fin horloger, amateur de musés et de magie. Un jour, ce dernier présente un cadeau à Hugo : un automate, de posture assise, qui manifestement est conçu pour écrire. Seulement, il manque des pièces. Si les rouages ne sont pas un problème compte tenu de l’occupation paternelle, la clef qui actionne le mécanisme est introuvable. Malheureusement, Hugo devra la trouver seul : son père décède dans un accident. C’est alors son oncle, alcoolique notoire chargé de remonter les horloges de la gare [du Nord, à Paris, manifestement], qui le prend en « charge ». Le garçon se retrouve rapidement seul, à nouveau, besognant et volant au passage de quoi manger. Pris la « main dans le sac », comme tant d’autres, il a de la chance dans son malheur. « Papa Georges », s’il est bien cruel et aigri, propose un marché : il travaille dans sa boutique de jouets, et il lui rendra le carnet de son père contenant les indications pour faire fonctionner l’automate. Il rencontre alors Isabelle, fille adoptive du marchand, qui a en sa possession une certaine clef…

     

    L’histoire aurait pu s’arrêter là. En réalité, elle commence. En effet, plutôt que compléter le puzzle, cette clef ouvre la boîte de Pandore. Non content de nous livrer un univers steampunk à souhait, Scorsese nous plonge dans un monde de rêves. Seulement, ces rêves ont depuis longtemps virés au cauchemar. Les souvenirs apparaissent bien tristes et le passé bien sombre en dépit de l’éclat d’antan. Il y a fort à parier que ce jouet là ne sera pas facile à réparer…

    Hugo Cabret reste un film « pour enfants ». Il regorge cependant de niveaux de lectures que des adultes peuvent savourer. Cependant, je regrette – vraiment – que le travail sur le doublage ait été si « mauvais ». Le niveau de langage d’Hugo semble inadéquat, et la conviction dans les dialogues n’est pas toujours au mieux.

     

    Note : 

     
     

     

    Les Murmures.

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  • Commentaires

    1
    Pomponette70
    Lundi 2 Janvier 2012 à 23:52

    En effet, le doublage de "Hugo Cabret"  est très mauvais!!! Fuyez la version française, c'est une catastrophe!!!! Dubbing Brothers est complètement passé à coté du film sur ce coup-là. Tant d'argent dépensé pour un résultat si médiocre! La V.O, vive la V.O!!!!

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    2
    Jeudi 5 Janvier 2012 à 19:01

    N'ayant eu la possibilité de voir ce film qu'en V.F., je ne me permettrais pas de faire un quelconque comparatif. De toute manière, vu que j'ai vu ce film avec ma fille, la V.O. était exclue.


    Oui, je voue une admiration sans bornes pour le réalisateur de Taxi Driver, des Affranchis, de Cape Fear ou de Casino, même si ces dernières années, Scorsese est loin d'être au top de sa forme.


    Là, il nous livre un film splendide en forme d'hommage qui évite la plupart des clichés sur les français (ce que n'avait pas réussi Jeunet dans Amélie Poulain, un comble !). J'aime ce côté steampunk évoqué par Les Murmures (du vrai steampunk sans le XIXème siècle, pas mal !)


    Si mes d'ordi soucis cessent un jour, j'espère pouvoir venir vous en reparler à l'occasion du défi car j'ai aussi acheté (à sa demande) le livre de Selznick dont ce film est tiré.


    A.C.

    3
    Mercredi 5 Septembre 2012 à 10:04

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