• Au commencement, il y avait A.C de Haenne. Il traçait fièrement sa route aux commandes de son blog, proposant des interviews, chroniques cinéma et littéraires, clins d’œil pour des personnalités marquantes. Parmi bien d’autres choses.

     

    Et puis, il y a eu Valer Daviep, Les Murmures. Deuxième compère amenant son goût pour la musique et alimentant une section BD jusque là délaissée.

     

    Enfin, il y avait la frustration de mener un bateau ivre un peu seul. L’envie d’aller voir si le pré d’à côté est plus verdoyant. Il y a donc eu la tentation du déménagement. Le temps est venu aujourd'hui. Nous avons établi notre nouvelle demeure ici.

     

    Dorénavant, même si ce blog restera. Il ne sera plus alimenté. Les nouvelles chroniques seront publiées sur la V2 des Murmures d’A.C. de Haenne. Certains d’entre vous ont déjà trouvé le chemin. J’invite les autres à suivre leurs pas.

     

    A bientôt !

     

    Les Murmures.


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  • Sabina Spielrein, une jeune femme souffrant d'hystérie, est soignée par le psychanalyste Carl Jung. Elle devient bientôt sa maîtresse en même temps que sa patiente. Leur relation est révélée lorsque Sabina rentre en contact avec Sigmund Freud...

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  • Et nous sommes repartis pour un tour après des fêtes bien méritées. Je vous annonce déjà de nombreux articles (films, livres, BD, musique !) ainsi que des petitsAnnexes à L'orphelin de Perdide, de Stefan Wul changements à venir sur le blog.

     

    Comme je l'évoquais dans mon article de L'orphelin de Perdide, Denoël Présence du futur propose trois nouvelles de Stefan Wul. Ainsi, nous pouvons lire Droit de réponse, Jeux de Vestales et Gwendoline, publiées respectivement dans Les nouvelles littéraires n°2427 (1974), un numéro spécial de Fiction (juin 1960) et dans le Fiction n°87 (février 1961).

     

    Je ne pensais pas chroniquer ces trois textes. Mais, après lecture, je trouve qu'il y a quand même quelques bonnes choses à souligner. Et, malgré les quelques quarante pages, ces nouvelles sont denses.

     

    La première des trois nouvelles est pour le moins concise : quatre pages d'une SF ressemblant plus à un texte éditorialiste où l'auteur/narrateur défend l'interprétation inhérente à tout acte de traduction. Traduire, c'est trahir. Aussi, quand un traducteur propose une nouvelle version d'une langue que plus personne ne parle, il se frotte aux défenseurs de la « bonne manière de faire ».

     

    Les Jeux de Vestales propose un univers tout Planet Opera. Cyril et Damien ne savent pas où ils ont atterris. Une chose est sûre, c'est qu'ils ont soif. Un autre élément important : il fait une nuit noire. Ils ne savent pas où ils mettent les pieds, et savent encore moins à qui appartient ces mains qui les frôlent et ces rires qui résonnent. S'ensuit un entrelacement temporel étrange, frôlant l'absurde. Les Jeux de Vestales restent incertains. Un lac, un dragon qui se ranime. Ces « jeux » sont bien malicieux.

     

    Gwendoline nous invite dans un ailleurs bien mystérieux. Mais attention : une fois la grille franchie, il n'est plus question de faire marche arrière. Lorsque Bernard décide de franchir le pas, invoquant une irrésistible curiosité, le point de non retour sera atteint. Ce genre d’ambiance n’est pas sans rappeler certains Philip K Dick, le caractère digeste en plus.

     

    Ces trois nouvelles sont assez inégales, et ne passeront pas forcément à la postérité. Cependant, l’écriture de Wul se prête bien à ce format. La « simplicité » de son style fait qu’on se plonge directement dans les différentes ambiances de ces mondes très différents. Même lorsque l’intrigue semble peu aboutie, voire inexistante, le texte se transforme en tableau comme si l’auteur nous proposait une histoire improvisée. Quelque part, cette annexe nous fait découvrir une autre face d’un auteur que j’ai étiqueté « jeunesse » notamment à cause de la linéarité de ses romans. Manifestement, Wul est plus que ça (sans porter de jugement de valeur aux auteurs « de jeunesse ») tant il nous montre ici que, sous une simplicité apparente, les univers imaginés sont riches.

     

    Note : 

     
     

     

    Les Murmures.


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