• Après avoir croupi pendant quinze ans dans une prison australienne, Benjamin Barker s'évade et regagne Londres avec une seule idée en tête : se venger de l'infâme Juge Turpin qui le condamna pour lui ravir sa femme, lucy, et son bébé, Johanna. Adoptant le nom de Sweeney Todd, il reprend possession de son échoppe de barbier, située au-dessus de la boulangerie de Mme Nellie Lovett. Celle-ci l'informe que Lucy se donna la mort après avoir été violée par Turpin. Lorsque son rival Pirelli menace de le démasquer, Sweeney est contraint de l'égorger. L'astucieuse Mme Lovett vole à son secours : pour le débarrasser de l'encombrant cadavre, elle lui propose d'en faire de la chair à pâté, ce qui relancera du même coup ses propres affaires...

     

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  • C'est avec un peu de retard que je viens vous offrir la suite et la fin (malheureusement) de ce passionnant entretien :


    L'interview de Bénédicte Taffin (4/4)A.C. de Haenne : Te documentes-tu ?

     

    Bénédicte Taffin : Quand le besoin s’en fait sentir, oui. De ce point de vue, internet est une vraie mine. C’est prodigieux de pouvoir rester assis derrière son écran et de lire des textes moyen-ageux qui ont été numérisés ! Et il y a tellement de sites dédiés, de passionnés qui font part de leurs connaissances. Nous vivons une époque formidable.


    A.C. : As-tu des petits secrets de fabrication à nous révéler ?

     

    B.T. : Pas vraiment… Si les lecteurs de ce blog veulent se lancer dans l’écriture, je leur conseillerai tout simplement de lire et d’écrire, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Après, chacun a ses méthodes et elles ne conviennent pas forcément aux autres. C’est en écrivant qu’on apprivoise son style.


    A.C. : A présent, parlons d'avenir. Quels sont tes projets d'écriture ?

     

    B.T. : Eh bien, déjà, terminer d’écrire le second et le troisième tome d’Opale et,L'interview de Bénédicte Taffin (4/4) ensuite, les projets se bousculent dans ma petite tête, notamment une certaine Eléonora qui vivra dans un monde en pleine décadence technologique, encore un mixte entre technologie et moyen âge, un mélange que j’aime beaucoup. Ce sera une sorte d’agent spécial, pris dans des problèmes… disons familiaux.


    A.C. : Il y a-t-il un livre de toi que l'on risque de croiser bientôt en librairie ?

     

    B.T. : Je viens de terminer un roman de fantasy qui reprend l’aventure de Jeanne d’Arc. Il devrait s’appeler « Sidoine ou La pucelle et le démon ». Je me suis amusée à reprendre les événements majeurs de la quête de Jeanne et je les ai retranscris dans un univers moyenâgeux fantastique. Jeanne meurt dans les deux premières pages et La Hire, chargé de l’escorter jusqu’au dauphin, décide alors de ramener une autre fille qui lui ressemble vaguement, la prostituée avec laquelle il a passé la nuit de la veille. La question est de savoir si tout se déroulera comme pour Jeanne et si elle finira sur le bûcher. Je cherche un éditeur à ce texte pour le moment.


    L'interview de Bénédicte Taffin (4/4)A.C. : A propos de Gallimard, qu'est-ce que ça fait d'avoir publié chez l'éditeur français de Harry Potter ?

     

    B.T. : C’est impressionnant ! Surtout quand vous vous retrouvez dans le hall de Gallimard. Sur les murs, il y a des plaques dorées avec les noms de tous les écrivains célèbres publiés par la maison. Et il y en a ! Je me suis sentie toute petite devant tant de talents. Il y a aussi la qualité Gallimard Jeunesse. Les coquilles sont traquées jusqu’à un niveau de détail hallucinant. Rien n’est laissé au hasard. Et puis, quel plaisir de dire que son roman fera la même taille que le dernier Harry Potter. Y a pas à dire, ça en jette. ^^


    A.C. : Avant de laisser le mot de la fin, je vais te poser la question qui fâche (ou pas) : vis-tu de ton écriture ?

     

    B.T. : Non. Je suis une femme entretenue, pour le moment. Mais je rêve qu’un jour les rôles s’inversent et que ce soit moi qui entretienne mon homme. Ce qu’il y a de bien avec les rêves, c’est que rien ne les limite… à part votre imagination et la mienne est fertile.


    A.C. : Le mot de la fin est pour toi, profites-en pour dire ce que tu veux...

     

    B.T. : Hou là.. Ce que je veux ? C’est que j’en ai déjà dit beaucoup ! Alors, déjà, je tiens à féliciter ceux qui ont tout lu. Ensuite, je voudrais juste dire un mot sur les libraires. On n’en parle pas souvent mais ce sont des acteurs majeurs dans la vie d’un livre. Ce sont eux qui mettent en avant les titres qu’ils aiment ou dont ils ont entendu parler. Alors, si vous aimez un roman, précipitez vous chez votre libraireL'interview de Bénédicte Taffin (4/4) préféré pour lui en parler. Et si vous ne savez plus quoi lire, allez lui demander ce qu’il y a de bien dans les rayons.

    Merci encore à Les Murmures et Antoine de m’avoir reçue ici. On s’y sent à l’aise.

    Et à bientôt.

     

     

    Voilà, les bonnes choses ont une fin. Si vous voulez en savoir un peu plus sur Bénédicte Taffin, discuter avec elle, connaitre son actualité, je vous invite à aller sur son blog : http://benedictetaffin.blogspot.com/. Son roman, Les Yeux d'Opale, a aussi sa page dédiée, sur Facebook : Les yeux d'Opale. N'hésitez surtout pas à aller y faire un tour, cela fera très plaisir à Bénédicte, j'en suis sûr. Je ne peux vous quitter sans remercier chaleureusement Bénédicte pour sa gentillesse, sa disponibilité et sa réactivité. 

    (interview réalisée par mail entre le 15 et le 25 septembre 2011)

    A.C. de Haenne


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  • Voici donc la troisième partie :


    L'interview de Bénédicte Taffin (3/4)A.C. de Haenne : Si tu veux bien, j'aimerais à présent te poser quelques questions sur la genèse des Yeux d'Opale à proprement parlé. Ton roman est sorti en librairie en septembre 2010 donc. Quand l'as-tu envoyé à un premier éditeur ?

     

    Bénédicte Taffin : Je l’ai envoyé en avril 2008.


    A.C. : Combien d'éditeurs ont-ils reçu ton manuscrit ?

     

    B.T. : Que je compte… Six, si ma mémoire est bonne.


    A.C. : Mais avant que celui-ci n'atterrisse dans les bureaux de Gallimard Jeunesse, je crois savoir que la chance a interféré en ta faveur. Peux-tu nous narrer cette anecdote ?

     

    B.T. : Oui… je crois qu’il faut une part de chance pour éditer un roman. Il fautL'interview de Bénédicte Taffin (3/4) qu’il plaise à l’éditeur mais aussi qu’il arrive au bon moment sur son bureau et là, ce fut le cas, grâce à Gilles Dumay. Je l’avais croisé sur le salon du livre 2008 où je me renseignais sur les éditeurs et leurs collections. Je ne pensais pas vraiment que mon roman puisse convenir à Lunes d’Encres, sa collection chez Denoël, mais sur un coup de tête, je lui ai quand même envoyé. Et puis, trois semaines plus tard, j’ai eu un coup de fil de Gilles. Mon cœur battait à tout rompre ! Un coup de fil d’un éditeur, c’est plutôt bon signe. Il m’a dit alors qu’Opale était pas mal mais qu’il était trop jeunesse pour sa collection. Moi qui pensais qu’Opale était un roman adulte, ça m’a fait bizarre. Il m’a ensuite demandé la permission de le transmettre à Gallimard Jeunesse qui fait partie du même groupe d’édition que Denoël et j’ai bien sûr dit oui. Je n’avais jamais songé à envoyer mon roman à Gallimard Jeunesse. C’était bien trop jeunesse et surtout bien trop Gallimard pour moi.


    A.C. : Donc, le Gilles que tu cites dans les remerciements, c'est Gilles Dumay, c'est ça ?

     

    B.T. : Oui, oui, c’est ça. C’est grâce à lui qu’Opale a été édité. Les autres éditeurs m’ont répondu par la négative. Comme quoi…


    A.C. : Combien de temps as-tu mis pour la rédaction des Yeux d'Opale ?

     

    B.T. : Trois ans. Mais à l’époque, je travaillais encore. J’avais juste pris un jour pour écrire sur ma semaine de travail.


    L'interview de Bénédicte Taffin (3/4)A.C. : Quelles sont tes sources d'inspiration ?

     

    B.T. : Mes lectures et pour Opale plus spécifiquement : Dune de Franck Herbert, Le cycle de Pern de Anne McCaffrey, les robots d’Asimov, A la poursuite des Slans de A.E. Van Vogt. C’est un joyeux mélange de tout ça. Et sinon, mes inspirations viennent… eh bien, de la vie, tout simplement. Tout est prétexte à imaginer.


    A.C. : Quelle est ta méthode de travail ?

     

    B.T. : Je suis assez brouillonne mais je tâche de faire un plan, sachant pertinemment que je ne le suivrai pas parfaitement, les personnages ayant la fâcheuse habitude de n’en faire qu’à leur tête. Par contre, je suis incapable de faire des fiches de personnages ou ce genre deL'interview de Bénédicte Taffin (3/4) choses. J’imagine les lieux, les gens, au fur et à mesure de mon écriture et des besoins de l’histoire, quitte à revenir en arrière dans le texte pour corriger. Ça ne me fait pas peur de réécrire. C’est douloureux de jeter des scènes sur lesquelles j’ai passé du temps, mais je commence à me faire une raison. Je travaille sur pc. L’avantage extraordinaire est que je peux conserver des versions de mes écrits et éventuellement aller repêcher un bout de texte que j’avais jeté. Une fois le premier jet écrit, je fais lire à un ou deux alphas lecteurs. Mon homme est toujours le premier. En général, je le fais chapitre par chapitre et mes alphas jouent le rôle de moteur en me réclamant la suite. Ils sont aussi là pour tirer la sonnette d’alarme quand je me trompe de direction. J’ai beaucoup de chance. J’ai des gens merveilleux qui m’entourent et m’aident à écrire. Ensuite, je refais les corrections demandées, enfin, je triche, je ne fais que ce que j’ai envie de faire, et il ne me reste plus qu’à faire valider le tout par mon bêta attitré. Là aussi, j’ai énormément de chance. Rien ne lui échappe et il est de bon conseil. J’en profite pour leur adresser à tous un très grand merci, des fois qu’ils passeraient par ici.


    A.C. : Te documentes-tu ?

     

    Voilà, c'est tout pour aujoud'hui. Suite et fin, demain (la photo de Gilles Dumay est de Daylon, sur le site moonmotel.fr)...

     

    A.C. de Haenne


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  •  

    Comme promis, voici la deuxième partie de ce passionnant entretien :


    L'interview de Bénédicte Taffin (2/4)A.C. de Haenne : Ceci étant dit, venons-en à présent au roman en lui-même. Avec un an de recul, que peux-tu nous dire sur l'accueil que le public lui a réservé ?

     

    Bénédicte Taffin : J’ai été impressionnée par les réactions de mes lecteurs. Certains ont adoré Opale alors que d’autres ne sont pas arrivés à le terminer. Et ceux qui l’ont aimé semblent l’avoir vraiment fortement apprécié. C’est amusant comme un livre peut provoquer des réactions diverses et je suis très fière d’avoir écrit un texte qui ne laisse personne indifférent. J’ai aussi été étonnée de voir que beaucoup attendait une suite. Elle n’était pas prévue initialement. Je voulais laisser le lecteur imaginer la suite, Sa suite. Je n’avais pas réalisé que beaucoup de questions demeuraient en suspens. C’est un peu le souci quand on écrit. On a tout dans la tête et, parfois, on ne se rend pas compte qu’on omet de donner certaines clefs à ses lecteurs. Du coup, je me suis remise à la tâche avec un immense plaisir et j’écris non pas une mais deux suites, deux nouveaux tomes, donc, emplis de surprises et de révélations.


    A.C. : Vu le plaisir que j'ai éprouvé à lire le premier tome, je peux te dire que j'ai vraiment hâte de lire la suite. C'est une bonne nouvelle que tu nous annonces là. Le premier a-t-il bien marché ?

     

    B.T. : Merci, Antoine. Tu vas me faire rougir... Ce n’est pas évident de répondre à ta question car je n’ai pas encore reçu les chiffres mais il est clair qu’il n’a pas fait un carton. Il ne faut cependant pas oublier que je suis un auteur complètement inconnu du public et, même en étant éditée par une maison aussi prestigieuse que Gallimard Jeunesse, il faut se faire connaître et que son roman arrive à un moment où les lecteurs ont envie de le lire. Bref, il ne se débrouille pas trop mal, à mon sens, mais ça n’a rien de mirobolant...

     

    L'interview de Bénédicte Taffin (2/4)


    A.C. : Les critiques ont-elles été bonnes ?

     

    B.T. : Oui, en majorité, voire dithyrambiques pour certaines. C’est plaisant de lire ces critiques parce qu’on a un retour des lecteurs. On voit ce qui a plu et moins plu et il y a surtout la satisfaction d’être comprise. Je voulais faire passer certains messages dans Opale et ce fut un réel bonheur de constater que ces messages étaient bien passés. J’ai alors eu l’impression d’avoir bien travaillé.


    A.C. : Et toi, comment as-tu vécu ces différents retours sur ton œuvre ?

     

    B.T. : Avec des larmes de plaisir pour les excellentes critiques, avec de la tristesse pour les lecteurs qui n’avaient pas terminé le roman. Chaque retour fait se poser des questions. Que faire pour accrocher le lecteur, tous les lecteurs ? Et la question sine qua non, est-ce réellement le but d’accrocher tous les lecteurs ? Ne faut-il pas admettre qu’on ne puisse être l’auteur de tous ? Ça enseigne l’humilité.


    A.C. : Le 14 mai 2011, tu as reçu le prix "Révélation Jeunesse des Futuriales".L'interview de Bénédicte Taffin (2/4) Qu'est-ce que cela représente pour toi ?

     

    B.T. : Ce fut une énorme surprise ! Des membres du jury que je ne nommerai pas ont eu la fabuleuse idée de me faire croire, à mots couverts, que je n’avais pas le prix, une heure avant la remise du dit prix. Quand mon nom fut cité, ce fut un choc ! Je me suis levée, groggy, de ma place et je me suis dirigée vers le jury avec une si vive émotion que j’en avais les yeux humides et la gorge serrée. C’est prodigieux de recevoir un prix ! C’est la preuve que des gens, des professionnels, ont aimé ce que vous avez écrit à un tel point qu’ils l’ont choisi pour représenter leur prix ! C’est un plaisir intense de reconnaissance ! Et le cube de métal qui m’a été remis ce jour là trône en bonne place dans mon salon. Je l’observe quand les mots me font défaut. Ça me stimule, me rassure.


    A.C. : Penses-tu que recevoir un prix peut booster les ventes ?

     

    L'interview de Bénédicte Taffin (2/4)B.T. : Je dirais que ça dépend des prix. Malheureusement le prix des Futuriales n’est pas encore bien connu et ne m’a donc pas apporté un boost au niveau des ventes. Mais le prix du GPI pour lequel Opale était nominé aurait certainement eu un plus gros impact sur les ventes.


    A.C. : Si tu veux bien, j'aimerais à présent te poser quelques questions sur la genèse des Yeux d'Opale à proprement parlé. Ton roman est sorti en librairie en septembre 2010 donc. Quand l'as-tu envoyé à un premier éditeur ?

     

    Voilà, la suite arrive dès demain...

     

    A.C. de Haenne


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  • Comme promis, voici une nouvelle interview, celle que Bénédicte Taffin a eu la gentillesse de m'accorder. Et on peut dire qu'elle avait des choses à dire, ce qui était très bien...

     

    L'interview de Bénédicte Taffin (1/4)A.C. De Hænne : Bonjour Bénédicte. Tout d'abord, pourrais-tu, en quelques mots, te présenter aux lecteurs des Murmures d'A.C. de Haenne ?

     

     ©C.Helie-Gallimard

    Bénédicte Taffin : Bonjour Antoine. Et tout d’abord, merci de m’avoir invitée à cet entretien. * s’assoit confortablement * Alors, qui suis-je ? Une femme tout ce qu’il y a de plus normal, d’une trentaine d’années, qui s’approche dangereusement de la quarantaine. Je déteste faire la cuisine, me plais à la déguster, adore la bière, le jeux de rôle et la science-fiction.


    A.C. : Quel est ton parcours ?

     

    B.T. : J’ai fait des études d’ingénieur en instrumentation avant de travailler en tant que développeur informatique pour finalement me dédier entièrement à l’écriture, une passion d’enfant.

     

    A.C. : Ingénieur en instrumentation ? Waow ! Ça en jette ! Et en quoi ça consiste ?L'interview de Bénédicte Taffin (1/4)

     

    B.T. : Ça consiste à mettre en place des chaînes de fabrication, des processus automatisés, des tests qualité. Tout ce qui implique une répétition. Les études comportent l'informatique, l'électronique, la robotique, l'optique, la chimie et j'en oublie.


    A.C. : Qu'est-ce qui t'a poussé vers l'écriture ?

     

    B.T. : Rien… C’est en moi. C’est un besoin vital de raconter des histoires. Le crayon me saute dans la main. Le clavier se glisse insidieusement sous mes doigts. Les péripéties de mes héros se déroulent devant mes yeux, effaçant le paysage. C’est involontaire. J’ai la tête dans la Lune.


    A.C. : Quelles étaient tes lectures quand tu étais plus jeune ?

     

    L'interview de Bénédicte Taffin (1/4)B.T. : Je lisais énormément de Science Fiction. Je dévorais les livres de mes aînés, qui m’étaient bien sûr interdits, pelotonnée sous ma couverture. Je ne me souviens plus du nombre de fois où mes parents sont venus me demander d’éteindre la lumière et de dormir, à des heures indues. Toute la bibliothèque y est passée mais j’affectionnais surtout les recueils de nouvelles de robots, de cosmonautes et de rencontres extra-terrestres. J’allais régulièrement à la bibliothèque et me précipitais sur tout ce qui portait une couverture argentée. A l’époque, c’était le prélude à d’excellents moments de lecture.


    A.C. : Te souviens-tu du jour où tu t'es dit que tu voulais devenir écrivain ? Peux-tu nous en dire quelques mots ?

     

    B.T. : Je ne me souviens pas d’un jour où j’ai décrété que je voulais devenir écrivain. J’ai commencé à écrire mes premiers textes alors que je n’avais qu’une dizaine d’années. Je les notais fébrilement sur un carnet en une seule fois, sans une pause, à en avoir mal aux doigts, comme on se purge. Désolée pour l’image. Je pensais alors que les écrivains étaient des êtres à part, inatteignables. Jamais je n’aurais eu la prétention de croire que je pouvais en devenir un ! C’est un encart dans un magazine de littérature de l’imaginaire alors que j’avais passé le cap des vingt ans qui m’a fait réaliser que je pouvais, moi aussi, proposer un texte. C’est ce que j’ai fait. Ce fut le début.


    A.C. : Il est grand temps de parler de ton tout premier roman publié, paru chezL'interview de Bénédicte Taffin (1/4) Gallimard Jeunesse, Les Yeux d'Opale. J'avais pu dire tout le bien que j'en pensais, ici. Début septembre 2011, un évènement a jalonné la vie de ce livre. En effet, il vient de fêter ses un an. Comment as-tu vécu cela ? Et as-tu fêté dignement ce premier anniversaire ?

     

    B.T. : Je tiens à te remercier une nouvelle fois d’avoir chroniqué Opale et je suis ravie qu’il t’ait plu. L’année est passée vite, en fait, et m’a permis de me détacher de ce premier roman. Il le fallait pour entreprendre l’écriture d’un nouveau manuscrit. L’anniversaire d’Opale était émouvant pour moi. C’était le passage à l’age adulte de mon livre. Pendant ses premiers mois d’édition, je l’ai chouchouté, regardant régulièrement les ventes et les critiques qu’on lui faisait comme on admire les premiers pas et mots d’un enfant. Et puis, je lui ai laissé un peu plus de latitude, j’ai suivi de loin sa progression. Il devenait adolescent, et maintenant, je compte lui faire des petits frères et sœurs. C’est la meilleure façon je pense de souhaiter les anniversaires d’un livre, en écrire d’autres.


    A.C. : Ceci étant dit, venons-en à présent au roman en lui-même. Avec un an de recul, que peux-tu nous dire sur l'accueil que le public lui a réservé ?


    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. La suite arrive sans faute demain...


    A.C. de Haenne

     


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