A plusieurs reprises, lorsque nous chroniquons un film, nous nous rendons compte qu’il s’agit d’une adaptation d’un livre ou d’une œuvre graphique. Parfois, l’œuvre originale est suffisamment connue pour que le spectateur avisé fasse le lien. Dans ce cas, quelques questions se posent. Est-ce que le réalisateur a voulu rendre hommage à l’œuvre ? Est-ce qu’il propose une relecture mais se base quand même sur l’original ? Est-ce qu’il s’appuie simplement sur un univers mais livre une histoire originale ? Et puis, parfois, l’adaptation en question respire le coup marketing.

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Voici bien un petit festival où j'aimerais aller faire un tour, une année où je serai un peu moins débordé. En plus, les organisateurs ont réussi à rameuter du beau monde, digne d'une très belle conférence des Utopiales (ce qui, venant de ma part, est un compliment). On y était pas, tant pis. Heureusement, les Lyonnes étaient sur place (quand je vous disais qu'il y avait du beau monde !), et nous ont concocté un podcast d'une demi-heure (pas mal, non ?). Là, je crois qu'elles nous ont gâtés. 

C'est par ici que ça se passe...

J'avoue avoir hâte d'écouter ça !

A.C. de Haenne

Cette après-midi, entre deux phases d'intense écriture (bon, faut pas s'emballer non plus, ça ne fait au final que deux mille malheureux signes) en mode * Internet OFF *, je me suis octroyé quelques petites pauses sur la toile. C'est ainsi qu'en allant sur Twitter, j'ai eu la bonne surprise de lire ce qui représente la meilleure nouvelle SFFF de la journée : La Horde du Contrevent, le célèbre roman d'Alain Damasio qui a fait un véritable carton éditorial, allait être adapté au cinéma sous la forme d'un film d'animation. A la barre, on y trouvera Jan Kounen, qui n'est pas vraiment le plus manchot des réalisateurs hexagonaux, et on lui doit notamment Doberman, ou plus récemment 99 Francs. Et comme directeur artistique, ce ne sera pas moins que Marc Caro, le comparse de Jeunet pour Delicatessen ou La Cité des Enfants Perdus, et le réalisateur en solo du plus récent Dante 01.

Bref, bien des raisons d'espérer dans l'adaptation d'une oeuvre que beaucoup jugeaient inadaptable. En effet, dans ce roman, l'auteur donne la parole (à la première personne du singulier) à chacun des 23 membres de la 34ème horde menée par Golgoth. Bon courage donc au(x) scénariste(s) !

Pour ma part, j'ai vraiment hâte de voir ce que ça donne car j'avais adoré ce roman-monstre tant j'avais été porté par son souffle (oui, je sais, elle est facile celle-là) épique. J'avais d'ailleurs pu dire tout le bien que je pensais de son livre à Alain Damasio lui-même lors des dernières Utopiales.

Bon vent (promis, j'arrête) à toute l'équipe du film !

A.C. de Haenne

source : Fantasy.fr 

crédit photo : Forge Animation

Pour ma cinquième participation au défi lancé par le Lord, je vous propose une nouvelle vision de l'oeuvre commune de Bruce Sterling et William Gibson, La machine à différences, roman que j'avais chroniqué à l'époque à l'occasion du défi uchronique de Lhisbei. Car en effet, si tous les romans steampunk ne sont pas forcément uchronique (on peut en débattre...), celui-ci relève sans problème des deux genres.

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Des chroniques, des chansons et des bon mots. C'est tout cela, la Salle 101 :

[...] pour fêter la promotion de Dominique S-K, la Salle 101 oublie sa qualité sonore déplorable et donne tout ce soir en parlant de plusieurs romans délicats. Glyphe, de Percival Everett. Belle, de Robin McKinley. Rêve de Gloire, de Roland Wagner. On est bien, là.

A.C. de Haenne