• Depuis bientôt trois ans maintenant, Sam Bell vit et travaille seul dans une base lunaire. Son unique compagnon est une Intelligence Artificielle (IA) qui gère le bon fonctionnement des lieux.

    La solitude semble lui peser car il commence à avoir des maux de tête, des hallucinations... Lors d'une sortie hors de la base, Sam a un accident : son véhicule heurte une "moissonneuse"  qui récolte l'hélium 3, l'énergie propre du futur qu'il est chargé d'envoyer sur Terre...

    Lire la suite...


    1 commentaire
  • Mon propos dans cet article sera d'essayer de défricher rapidement les contours de ce sous-genre, popularisé grâce à des films comme Star Wars ou Star Trek. Cependant, je me cantonnerai ici à la seule littérature, ce qui représente déjà un champ bien assez vaste comme ça.

    Séries TV

    L'expression Space Opera a été inventée en 1941 par l'écrivain Wilson Tucker pour désigner de façon péjorative tous les clichés qui émaillaient déjà à l'époque les récits d'aventures spatiales. Le sens péjoratif du terme est encore utilisé parfois de nos jours.
    Comme à mon habitude, je tiens à ne parler que de ce que je connais. Ici, puisqu'il s'agit de littérature, je ne parlerai que des livres que j'ai lus.

    Séries TVJe commencerai donc par un auteur qui fait partie des meilleurs écrivains au monde. Il s'agit de Iain M. Banks, et de son cycle de la Culture. L'humanité est ici tellement avancée qu'elle a atteint un système politique qu'on pourrait rapprocher de l'anarchisme libertaire. Cela sert de toile de fond à des histoires extraordinairement bien menées. Les deux livres que j'ai lus de ce cycle sont Inversions et Une forme de guerre. Seul le dernier relève vraiment du Space Op'. Et je peux vous dire que Banks magnifie le genre. Tous les clichés sont présents (vaisseaux spatiaux, mercenaires...) et pourtant, on a vraiment l'impression de lire quelque chose de différent. Malgré l'apparente légèreté de ces aventures spatiales, il y a un petit quelque chose, une profondeur qui fait de ces romans incroyablement bien écrits une oeuvre essentielle. Vraiment indispensable si l'on veut découvrir le genre...

    Et dans le genre, Santiago, de Mike Resnick, n'est pas mal non plus ! Tout le longSéries TV du roman (je l'ai lu dans une ancienne version, divisée en deux tomes, mais il a été réédité récemment en un seul), on suit des mercenaires à la recherche d'un homme que d'aucuns considèrent comme une légende. Ainsi découvre-t-on, d'une planète à l'autre, des mondes exotiques tout le long d'aventures jusqu'au bout passionnantes. 

    Séries TVEcrit beaucoup plus récemment, Le Vieil Homme et la Guerre, de John Scalzi, narre l'enrôlement d'un vieillard dans l'infanterie spatiale car il veut vivre plus longtemps. Il est envoyé loin dans l'espace pour protéger les colonies... Parce qu'on part d'une histoire banale qui se passe sur Terre et que l'on se retrouve propulsé dans de très lointaines aventures spatiales, le changement d'échelle créé un vertige impressionnant !Séries TV
    J'ai récemment découvert un livre qui offrait une facette inhabituelle dans ce sous-genre qui a la réputation d'être un brin militariste (ou, pour le moins, faire une belle place à la violence...). Il s'agit du Voyage de Haviland Tuf, de George R.R. Martin. C'est magnifique de drôlerie, tout en nous offrant une vision pacifiste du Space Opera. Quelqu'un que je connais très bien en parle sur la Yozone...
    Voilà, par le biais de ces quatre oeuvres, que je pense de qualité, ce qui n'est pas le cas de bon nombre de romans estampillés Space Op', j'ai essayé de vous montrer la diversité du genre. Bien sûr, les possibilités d'écriture sont vastes (aussi vastes que l'univers lui-même !), mais aussi cantonnées aux nombreux poncifs, comme le voyage en hyper-espace, la rencontre des aliens...
    Je reviendrai très vite vous en parler car j'ai dans ma bibliothèque Starship Troopers (le très controversé livre de Robert Heinlein), et bien d'autres livres encore (HypérionFondation, Aube d'Acier...).
    Pour que vous puissiez vous faire un avis plus poussé encore, allez faire un tour sur ce blog, Julien le Naufragé en parle aussi.
    Et j'aimerai aussi vous reparler du Space Op', mais par le biais du cinéma cette fois-ci. Dans un prochain article...

    A.C. de Haenne 


    8 commentaires
  • Mes seules expériences avec le monde des vampires sontLes Lyonnes de la SF d'ordre cinématographique. Je me souviens d'avoir vu des films comme Nosferatu de Murnau, ou bien encore Le Bal des Vampires de Polanski. Le premier m'était apparu comme beaucoup trop abscons tandis que le deuxième était à mon goût beaucoup trop comique pour réellement faire peur...
    Les Lyonnes de la SFLe premier film qui m'ait véritablement marqué (peut-être parce que j'ai vécu cette expérience au cinéma), c'est le Dracula de Francis Ford Coppola dans une salle art déco de Nantes (fermée depuis !), dès sa sortie en 1992. J'avais trouvé l'ambiance totalement incroyable.
    Issu du folklore populaire de nombreux pays, notamment d'Europe de l'Est, le mythe du vampire, l'un des seuls mythes modernes, a été forgé dans sa forme actuelle dès 1897 par un auteur anglais, Bram Stoker. C'était Dracula. Après le succès du livre, on l'adapta en pièces de théâtre, dont l'une fut exportée aux USA pour être jouée à Broadway. Les producteurs de cinéma (les studios Universal pour ne pas les citer) trouvèrent dans le comte des Carpathes une aubaine et dans Bela Lugosi, dès 1931, un visage au comte...
    Les Vampires au cinéma ont connu des hauts et des bas. C'est vrai que le film de Coppola donna une réelle modernité au mythe. Deux ans plus tard, Neil Jordan apporta sa pierre à l'édifice en adaptant le livre de Anne Rice,
    Entretien avec un vampire,
    datant de 1976 qui avait déjà bien dépoussiéré le mythe. Plus récemment, la série des Blade était intéressante, juste parce qu'ils alliaient lesLes Lyonnes de la SF films d'action aux vampires. Le deuxième opus sort du lot parce qu'il est réalisé par G. Del Toro, mais ce ne sont tout de même pas des chefs d'oeuvre...
    Je tiendrai sous silence la série des Twilight, tout simplement parce que je ne les ai pas vus (N'insistez pas, cela ne m'intéresse pas du tout de les voir !)
    Par contre, tout dernièrement, j'ai vu au cinéma Daybreakers (2009), dont le synopsis me semblait très alléchant. Vision originale du vampirisme, bon casting, très belle ambiance, mais au final il ne reste qu'un film dispensable... 
    Voilà, encore une fois, je ne visais absolument pas l'exhaustivité avec cet article, mais juste vous présenter une facette de ce qui forge ma culture Mauvais Genres...
    Si le thème vous intéresse et que vous souhaitez en savoir plus, allez faire un tour sur le site d'ActuSF où vous pouvez podcaster une conférence enregistrée aux Futuriales sur le thème des Vampires, bien sûr, mais là en littérature !  

    A.C. de Haenne 

    votre commentaire
  • Je ne serai pas auprès de mon cher ordinateur ce week-end, donc il n'y aura pas d'article avant lundi. N'hésitez pas à laisser un commentaire sur les articles de ce blog. S'il y a un sujet que vous aimeriez voir abordé, n'hésitez pas à aller faire un tour dans la rubrique Boîte à idées pour y laisser vos suggestions...
    A.C. de Haenne 

    votre commentaire
  • Eh oui, voici deux mois que je me suis lancé dans cette aventure !
    Malgré les moments de doute, je suis toujours là, et j'en suis bien content. 
    Cette ambition du partage de la culture Mauvais Genres et populaire me mène dans cette tâche, avec laquelle je prends beaucoup de plaisir. Plaisir surtout d'écrire ces articles que j'espère les plus variés et intéressants possible. Les retours que vous m'apportez m'encouragent à continuer et je vous en remercie. Vous êtes toujours une cinquantaine (depuis le 16 mai, vous avez été 3000 visiteurs exactement (au moment où j'écris ces lignes !)) à venir me lire tous les jours et j'en suis ravi.

    Les Lyonnes de la SF

    Tant que je sentirai du désir et de l'intérêt de votre part, je continuerai...
    Merci encore à vous tous !
    A.C. de Haenne 

    8 commentaires