Lorsque je me suis lancé dans l'aventure de ce blog, voici maintenant douze jours, je ne savais pas trop où j'allais... Je voulais partager, non pas ma propre culture, en perpétuelle évolution, mais bien ma passion des mondes imaginaires. Je veux qu'un échange s'instaure entre nous, car rien ne vaut la culture quand elle est gratuite ! Et ce que je ne sais pas encore, vous pourrez peut-être me l'apprendre...

Il est étonnant que ma première idée de chronique vienne de la disparition d'un des grands maîtres de SFFF (cf : article sur F. Frazetta du 17 mai 2010). C'est triste quand on parle d'un artiste juste parce qu'il vient de mourir. J'étais heureux en 2009 de découvrir l'oeuvre de Ballard de son vivant. Malheureusement, il est mort dans les mois qui ont suivi ma découverte de son immense talent.

Mais pourquoi suis-je en train de vous parler des morts ? Eh bien, pour vous parler des vivants. Oui, car hier soir, en lisant Bifrost, j'ai découvert que Ray Bradbury était encore en vie ! Tout cela pour dire que si je veux là encore découvrir l'oeuvre d'un des plus grand maître de la SF de son vivant, il faut peut-être que je me dépêche ! J'ai des livres de Bradbury dans ma bibliothèque. Pour une raison inconnue de moi, j'ai toujours hésité à en lire un. Je m'en vais de ce pas ajouter à ma PàL celui-ci :

Les supports qui nourrissent mon appétit de SFFF sont abondants. 

Il y a bien sûr les livres et les films. Certes, ils ne sont pas assez nombreux à mon goût, du moins dans les genres qui m'intéressent, mais ils sont plutôt accessibles de nos jours (même pour quelqu'un comme moi, perdu au pied des montagnes).

Il y a aussi Bifrost, revue formidable qui paraît tous les trois mois et dont je vous parlerai régulièrement (cf : l'article sur le numéro 58).

Il y a bien sûr Internet et sa cohorte de blogs, fora et autres sites dédiés... Ce serait beaucoup trop long d'en faire une liste exhaustive (est-ce possible d'ailleurs ?) Je ne peux que vous conseiller d'aller faire un tour sur le site de la Yozone, où quelqu'un que je connais bien fait des critiques de livres.

Il y a aussi la Salle 101. C'est une excellente émission de radio hebdomadaire d'une heure. Je reviendrai vous en toucher deux mots très bientôt...

Et last but not least, il y a le chef d'oeuvre radiophonique qui a inspiré le sous-titre de mon blog : Mauvais Genres. 

A mille lieues des borborygmes éructés et de l'inculture revendiquée sur les ondes des radios commerciales, l'émission présentée par François Angellier est un incroyable puits de culture. J'avoue y étancher ma soif avec une délectation certaine. Chaque samedi soir sur France Culture, entre 21h et 22h, tous les genres dits mauvais y passent : Science-Fiction, Fantasy et Fantastique bien sûr, mais aussi Polar, Mangas, BD et même Erotisme et Pornographie...

Le seul regret que je pourrais avoir quant à cette émission : elle ne dure qu'une heure par semaine !

J'espère juste que l'enthousiasme que je viens de vous exposer vous donnera envie d'aller y faire un tour. Revenez me faire un commentaire pour me dire ce que vous en pensez. Et si vous connaissez déjà, dites-moi si vous êtes d'accord.

Alors maintenant, vous comprenez mieux pourquoi j'ai sous-titré mon blog ainsi ?

  

A.C. de Haenne 

A propos de James Gurney...
Il s'agit d'un formidable artiste étasunien que pour ma part j'ai découvert lors des dernières Utopiales de Nantes, en 2009. 
Laissez-moi vous présenter son oeuvre :

Les Utopiales avaient organisé une magnifique exposition de ses toiles. Car ce merveilleux  illustrateur est avant tout un peintre.
Il a inventé un monde uchronique, une île en dehors du temps où l'homme côtoie avec plus ou moins de bonheur des dinosaures.
Ce monde, c'est Dinotopia.
En voici quelques illustrations pour que vous puissiez vous faire une petite idée...

Gurney en a tiré un livre, Voyage à Chandara, aux éditions Fleurus.

Il y a même eu une série télé tirée du monde de Dinotopia.
Pour tout dire, la première saison, avec l'acteur de Prison Break, est pas mal, alors que la deuxième est tout à fait dispensable (surtout que les producteurs ont eu l'idée incongrue de changer tous les acteurs !)

Voilà, j'espère vous avoir donné envie de découvrir l'univers de J. Gurney.
Une toute petite précision : l'illustrateur avait réalisé la magnifique affiche des Utopiales de cette année-là :

A.C. de Haenne